Création de la Fondation

En date du 17 mars 1976, la lettre des légataires universels du sieur Jean, Georges, Emile ROTY, relative à la création d’une fondation dite « Le Médailleur Oscar Roty et son temps », dont le siège est à JARGEAU (Loiret), 3 place du Petit-Cloître ; ensemble, en date du 21 janvier 1972, le testament olographe du sieur Jean, Georges, Emile ROTY, décédé le 1er Juillet 1973.

Le musée de Jargeau

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LE MUSÉE EST FERMÉ

La fondation est en train de faire réaliser sa mise aux normes. Cette réhabilitation durera sans doute l‘année 2025.

Nous espérons sa réouverture en 2026 pour la période estivale, nous vous donnerons dans la rubrique actualités, l’avancée des travaux.

Le musée est situé au cœur même de la petite ville de Jargeau (25 km à l'est d’Orléans) et élevé à l'emplacement de l'ancien palais épiscopal. Nous le trouvons Place du Petit Cloître accolé à l'Eglise côté nord.

Le fils d'Oscar Roty, Georges, statuaire, très attaché à ce coin de Loire, a choisi la ville de Jargeau pour y implanter le Musée Roty.

Ce musée est entièrement consacré aux œuvres de l'artiste et aux collections :
- Croquis ayant précédé les réalisations, moulages de cire, plâtres, matrices.
- Une collection de plus de 140 médailles qui témoignent du talent de ce graveur et de son époque.
- Les origines de La Semeuse sur la monnaie et le timbre.

On y découvre aussi les plus beaux objets ayant appartenu à l'artiste : meubles, sculptures, fontes, faïences de l'Ecole de Nancy, tapisserie des Flandres et nombreux tableaux du XIXème siècle. Bon nombre de ces pièces lui furent offertes par des amis artistes de son temps.

Oscar Roty

Louis Oscar Roty (1846-1911) fut le graveur auquel nous devons la monnaie d'argent, du XXe siècle frappée ; de la "Semeuse", universellement connue, qui figura aussi sur les timbres.

Après des débuts difficiles, Oscar Roty obtient en 1875 le premier grand prix du concours de Rome.

En 1878, il épouse Marie Boulanger, fille du ferronnier d'Art Pierre Boulanger, réalisateur des pentures de la porte centrale de Notre dame de Paris dessinées par Viollet le Duc.
En 1888, il est reçu à l'Académie des Beaux Arts de Paris. En 1900, il est élevé à la dignité de Commandeur de la Légion d'Honneur.
Sa vie est un exemple de ténacité, de talent, de fidélité envers ses amis, d'amour pour les siens. Il laisse une œuvre considérable et remarquable, aux modèles délicats pleins de clarté et de lumière, Aux lignes très pures.

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