Louis Oscar Roty
Le Médailleur
« Cette biographie de Louis Oscar Roty a été écrite par son fils Georges.
Elle a été réalisée par les presses du compagnonnage, elle a été tirée à 200 exemplaires tous numérotés. Elle a été achevée d’imprimer le 1er octobre 1971. »
Extrait p.9
[...] Jean-Baptiste Roty, son père, était doué d'un caractère si difficile que non seulement il ne pu guère se faire aimer, mais toruver lui-même l'équilibre moral que sa droiture et sa probité aurait dû certainement lui valoir. A défaut d'affection ou d'amité il sut du moins forcer l'estime de ceux qui l'approchaient lorsque son orgeuil et son extrême susceptibilité ne dissimulaient pas ses qualités.
Cet orgeuil et cette susceptibilité, il les devaient autant à son tempérament qu'à un sentiment d'infériorité dont il souffrit toute sa vie. Il n'avait pas connu son père et ne fut élevé que par trois femmes qui furent l'obet de ses plus chers souvenirs : sa mère, sa grand-mère et sa tante Catherine, veuve de Louis Roty [...]
Extrait p.59
[...] Chaque jeudi, il réunissait à diner quelques vieux amis, presque tous habitant le VIè arrondissement ; il arrivait parfoit, que l'ambiance de gaité leur fasse oublier l'heure de passage du dernier tramway ; alors, le conducteur arrêtait son cheval, le reçeveur descendait de la voiture, sonnait à la porte et... attendait. Heureux temp...
Il n'avait pas compté, hélas, sur l'évolution des moyens de transports et la ville de Paris l'"expropriait" en février 1904, l'année même où les premières atteintes du mal qui devait s'aggraver chaque année l'atteignaient, sous le prétexte que le tracé de la ligne de métropolitain effleurait le petit jardin. [...]
Croquis et études
